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272 pages

24.00 euros

978-2377010899

avril 2021

Mers et empires
Tom-Hugo Couvet
Franc maçonnerie
L'Alligator, l'odyssée d'un navire négrier havrais

au temps de la Révolution de Saint-Domingue

Le livre :

Issu d’une recherche fondée sur le croisement des apports d’un riche fonds d’archives (le fonds Boivin-Colombel) et d’une base de données sur les marins embarqués sur les navires négriers havrais, cet ouvrage propose au lecteur de suivre au jour le jour les deux expéditions en traite de l’Alligator, navire négrier havrais armé par Jacques Robert Colombel, en pleine Révolution, entre le 27 juillet 1789 et le 18 mai 1792.

La vie à bord d’un navire négrier, depuis le port du Havre qui était devenu le second port négrier français en 1789 jusqu’à Port-au-Prince en passant par l’escale africaine, se situe au cœur de cette étude, dans le prolongement des travaux de Marcus Rediker. Mais elle est aussi, à travers le cas de Jacques Robert Colombel, une approche précise des stratégies commerciales mises en place, du moment d’entrée dans le commerce triangulaire à la constitution du réseau d’affaires, par le groupe de ces négriers qui venaient de « la filière démocratique » et s’engagèrent dans la traite après la Guerre d’Indépendance des États-Unis (1775-1783).

Approche d’histoire par le bas en raison de l’attention portée à la vie du navire négrier et aux pratiques d’un armateur en traite « ordinaire », l’ouvrage l’est enfin dans l’étude prosopographique minutieuse des 65 «forçats de la mer » embarqués sur l’Alligator, au sujet desquels l’historiographie rappelle la nécessité de resituer la place du voyage en traite dans les parcours professionnels et dans l’évolution des comportements sociaux.

L'auteur.e

Tom-Hugo Couvet est l’auteur d’un mémoire soutenu à l’Université Le Havre Normandie en  2019, prix Amiral Daveluy 2020 (catégorie Mémoire en Sciences humaines).

Préface d’Éric Saunier, directeur de la recherche, maître de conférences à l’Université Le  Havre Normandie, membre du conseil scientifique de la Fondation de la  Mémoire de l’esclavage.


Jacques Bidou
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