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Les fresques de Koguryo

Les fresques  de Koguryŏ

Splendeurs de l’art funéraire coréen (IVe - VIIe siècle)

Histoire de l'art / Asie

Hwi-Joon Ahn
Traduction : Ryu Nae-young

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parution : novembre 2021

22 x 23.5

384 pages, nombreuses illustrations
en couleurs

28 €

ISBN 978-2377011049

LE LIVRE

Voici présentées pour la première fois au public français, dans un ouvrage superbement illustré, les plus anciennes peintures coréennes existantes, classées depuis 2004 au patrimoine mondial de l’Unesco.
Du IVe au VIIe siècle, de somptueuses fresques funéraires ont été réalisées dans le royaume coréen de Koguryŏ, témoignant d’une civilisation développée. Elles se trouvent aujourd’hui en Chine, dans l’aire de Jí’ān, et en Corée du Nord, dans celle de Pyongyang.

Ces représentations révèlent un grand brassage culturel, influencées comme elles l’ont été par des arts et des techniques venus de Chine ou d’Asie centrale, et ayant influencé à leur tour l’archipel japonais. Les sujets très variés peints sur les murs et les plafonds des chambres mortuaires présentent d’innombrables figures basées sur la cosmologie chinoise, la culture des
steppes, la pensée taoïste ou les croyances bouddhiques.
Après une exposition des principales caractéristiques historiques et esthétiques de l’art pictural et architectural de Koguryŏ, l’ouvrage s’attache à la description des fresques selon deux grands axes : en dessinant leur évolution en trois grandes périodes, puis en détaillant les types principaux de scènes représentées, en mettant en particulier l’accent sur la figuration
humaine – sans omettre pour autant les singuliers motifs ornementaux. Les deux premières périodes sont caractérisées par des scènes de la vie des défunts, avec des images officielles, des représentations de la société ou plus quotidiennes : parties de chasse, scènes de danses et d’acrobatie, de lutte traditionnelle, processions religieuses... La dernière période voit
apparaître des images taoïstes, immortels ou divinités des quatre points cardinaux. Le dernier chapitre aborde l’influence de la culture du royaume de Koguryŏ sur le premier art bouddhique japonais, culminant à Nara.

Ce livre a obtenu le prix Auguste Pavie 2022 de l'Académie des Sciences d'outre mer.

Nae-young Ryu
Hwi-Joon Ahn
Andrea Paganini

L' AUTEUR

Hui-Jun Ahn est un influent historien de l’art sud-coréen, professeur émérite du département d’histoire de l’art de la faculté des lettres de l’Université Myeonji et du département d'histoire
de l’art et archéologie de la faculté des lettres de l’Université nationale de Séoul). Parmi ses nombreux ouvrages sur l’histoire de l’art et la peinture coréennes : La Peinture coréenne (éd.Sigongsa, 2000), Étude sur l'histoire de la peinture coréenne (éd. Sigongsa, 2000), Art et culture de la Corée (éd. Sigongsa, 2000).

TRADUCTEURS

Ouvrage traduit du coréen et augmenté par Nae-young Ryu, docteure en histoire de l’art (thèse sur l’œuvre du peintre-lettré Yun Du-seo), membre d’associations culturelles et traditionnelles en Corée du Sud (sa dernière publication : Yun Du-seo (1668-1715), un peintre-lettré précurseur. En l'accompagnant de la Chine à la France (éd. Sŭt'orihausŭ, 2020), et Andrea Paganini, anthropologue visuel (sa dernière publication : Jean Rouch. "Saluts d'irrémédiable !" & autres saluts, hommages & portraits (Les Éditions de l'Œil, 2021)).

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